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Mathilde, etudiante en ecole de commerce

« Pontigny, petit village de l’Yonne, recèle un trésor dont la magie et le charme m’ont immédiatement enchantée. Je me prends même à regretter amèrement d’avoir passé tant d’années à ignorer l’existence de cette abbatiale…
Envoûtée, donc, par cet immense « bateau blanc » échoué ici, par sa majesté, sa luminosité, son silence, son vide. Vide, dites-vous ? Mais en êtes-vous si sûrs ? Car dans ce vide baigné de lumière, je décèle dès le début une invisible présence. Ressentir cet esprit, le faire vivre et remarquer au cours de nos visites à des gens parfois trop pressés, c’est aussi cela être guide de l’abbatiale.
Et ce lien invisible qui unit désormais le guide aux visiteurs va nous permettre de commencer à remonter le temps. Revenir, ne serait-ce qu’un instant, au temps des cisterciens, entendre les chants des moines, imaginer le travail aux champs… Comment voulez-vous ressortir insensible de cet imposant bâtiment ?
Et puis, être guide, c’est aussi vivre dans la maison de la MDF, entre les sessions du Service Jeunes, du « Bateau Blanc », de « Galilée », les prêtres de la MDF et tous les autres de passage… C’est rencontrer d’autres guides venus de tous les horizons, échanger, partager des moments d’amitié et …d’humour ! »

Remy, etudiant en histoire

« Le silence et la  majesté de l’endroit transportent très rapidement le guide dans un autre univers, presque magique. Ce lieu enchanteur offre la possibilité au guide – et la nécessité- de se ressourcer spirituellement. Ce « vide » immense vous happe, vous transporte vers Dieu. Que demander de plus ?  Car, dans « la splendeur du vide », nous faisons… le « plein ». Nous nous infusons de l’Esprit qui règne dans l’abbatiale. Le sentir, le remarquer, l’apprécier et, surtout, le communiquer. C’est peut-être aussi cela, le travail de guide.
Bercé par cette ambiance, il en arrive à remonter le temps et à communier quelques instants avec les moines cisterciens. Et il parvient sans crainte à transmettre sa passion naissante aux touristes émerveillés. Mais qui est donc ressorti de l’abbatiale totalement froid et insensible ?
Et puis, comment ne pas évoquer les moments de partage et d’amitié avec les autres guides. Mais le tourbillon du temps finit par nous emporter. Quel cruel déchirement de quitter l’abbatiale ! »

Marie, etudiante en medecine

« Cette semaine à Pontigny est un des meilleurs moments de mes vacances. Pourquoi ?
Surtout à travers les rencontres : d’abord bien sûr la rencontre des visiteurs de l’abbatiale. Ils viennent de tous horizons, des Pays-Bas à l’Italie en passant par la Belgique, l’Allemagne, et la Suisse , mais aussi beaucoup de français, normands, nordistes ou niçois, ou tout simplement de la région.
Rapidement, les visites s’enchaînent : les visages de tout âge, les remarques, les questions se succèdent, mais surprise, ne se ressemblent pas. J’éprouve même un certain plaisir à varier les mots, l’ordre de la visite, à choisir un thème pour m’adapter aux quelques personnes que j’accompagne. Finalement, la meilleure récompense reste les sourires et les remerciements sincères à la fin de la visite.
A côté des visiteurs, les guides font la connaissance des membres de l’association des Amis de Pontiny. Pendant le week-end de formation, ou quand personne ne se présente, nous avons l’occasion de discuter avec ceux qui comme nous tentent de mettre en valeur la beauté des lieux. Ainsi Jean-Luc, l’historien spécialiste de l’art cistercien, Liliane et Marie les personnes qui s’occupent de la boutique, ou Bernadette qui chaque jour nettoie les lieux, chacun rend l’abbatiale plus accueillante. Ils sont d’ailleurs une aide précieuse lorsqu’un visiteur nous pose une colle, ce qui pour ma part était fréquent…
Pour terminer, le dernier point fort de Pontigny, c’est sûrement la maison d’accueil de la communauté de la Mission de France. Elle aussi nous invite à la rencontre. Cette fois, il s’agit surtout des fées du logis, Andrée la maîtresse de maison et Nathalie aux founeaux entre autres. Sans oublier les différents groupes le temps d’une session avec qui les guides partagent les locaux : ils sont encore l’occasion d’échanges riches et variés. »